🔥 CRISE MIGRATOIRE : L’Administration Trump Défie la Justice et Cible les Vénézuéliens Protégés 🔥

WASHINGTON D.C. – Les États-Unis sont au cœur d’une crise constitutionnelle, où l’administration Trump est accusée d’ignorer une décision de justice pour maintenir une ligne dure sur l’immigration. Des centaines de ressortissants vénézuéliens bénéficiant du Statut de Protection Temporaire (TPS) ont été pris au piège, subissant des détentions et des pertes d’emploi, malgré l’ordre d’un juge fédéral rétablissant leur statut légal.

Le “Chaos Calculé” du DHS

La controverse découle de la tentative de la Secrétaire à la Sécurité intérieure (DHS), Kristi Noem, de révoquer le TPS pour plus d’un million de Vénézuéliens et d’Haïtiens. Si un juge fédéral à San Francisco, Edward M. Chen, a statué que cette révocation était illégale et violait la loi fédérale, l’administration a, dans les faits, refusé de s’y conformer.

Le DHS a avancé l’argument que l’ordonnance judiciaire n’était “pas encore effective”, une affirmation immédiatement balayée par le juge Chen : « L’ordonnance était effective immédiatement. »

Cette non-conformité délibérée a créé un vide juridique utilisé par les services d’immigration pour cibler des personnes pourtant protégées :

• Détentions Illégales : Des détenteurs du TPS ont été arrêtés et détenus, malgré leur statut leur garantissant une protection contre l’expulsion.
• Destructions de Carrières : Le site web officiel du gouvernement a continué d’afficher la révocation du TPS, entraînant le licenciement immédiat de nombreux Vénézuéliens par leurs employeurs.
• Panique Administrative : Les services d’immigration ont été accusés de sabotage technique après qu’une « erreur de codage » ait bloqué la réinscription en ligne, semant la panique avant la date limite.

Une Bataille Qui Remonte à la Cour Suprême

Pour les groupes de défense des droits civiques comme l’ACLU, il s’agit d’une attaque directe contre l’État de droit. « Les ordonnances des tribunaux ne sont pas facultatives. Les êtres humains ne sont pas des pions politiques », a protesté Emi MacLean, avocate de l’ACLU.

En dépit de l’ordre formel du juge de rétablir les protections et d’ouvrir les réinscriptions, l’administration Trump intensifie la confrontation. Le Département de la Justice a officiellement soumis une demande d’urgence à la Cour Suprême pour obtenir un sursis, ce qui, s’il était accordé, annulerait la décision du tribunal inférieur.

Ce recours met en péril le statut de plus de 600 000 Vénézuéliens et d’Haïtiens, les exposant de nouveau à la menace de détention et, ultimement, à l’expulsion vers des pays que les États-Unis jugent eux-mêmes trop dangereux pour être visités. La Cour Suprême doit maintenant décider si elle maintiendra la protection humanitaire ou si elle donnera raison à la politique de l’administration.

La Redaction